Prémices de Pontac Monplaisir 2017 (rouge)

Prémices de Pontac Monplaisir 2017 ⋅ Rouge ⋅ Pessac-Léognan ⋅ 75 cl

Le Château Pontac Monplaisir appartenait aux XVI^ème et XVII^ème siècles à la famille de Pontac, qui possédait également, à cette époque, le célèbre Château Haut-Brion. Le Comte de Pontac avait fait de ce domaine un rendez-vous de chasse et de gastronomie…

Le Pontac Monplaisir rouge est cultivé sur 13 hectares avec un encépagement :

• 60 % Merlot
• 40 % Cabernet Sauvignon
• Un hectare de Cabernet Franc a été planté en 2017

La culture est raisonnée comme pour le blanc (la propriété a obtenu en 2022 le label “Haute Valeur Environnementale” (HVE)).

Particularité de la cuvée “Prémices” rouge

• Terroir : 50 % argileux et 50 % graves sablonneuses
• Assemblage : 65 % Merlot, 35 % Cabernet Sauvignon
• Elevage post vinification : barriques neuves pour 20% et en barriques d’un ou deux vins pour le reste.

Dégustation de la cuvée “Prémices” rouge 2017

Phééric (février 2023, 14,5/20 soit 89/100) : Prémices, second vin de la propriété, possède une structure plus légère que son ainé. Bien que le millésime n’ait pas été facile en bordelais, les raisins ont tout de même produit un jus très plaisant que l’équipe technique a su bonifier. Le vin est accessible dès maintenant et jusqu’en 2025.

Terre de Vins (octobre 2022, 14,5/20 soit 89/100) : “Nez un peu sur la verdeur et le menthol, végétal frais, une touche sanguine et terrienne, cuir, prune, prunelle, note acidulée de petit fruit à noyau, légères épices. Bouche assez acérée, élancée, sur une chair svelte, avec une finale plutôt courte. On a du plaisir, une certaine buvabilité à défaut de grosse matière, la chair s’étirant sur une arête acide prononcée. Sur un millésime compliqué à négocier, il est allé chercher une certaine maturité. Un caractère alcooleux se discerne en bouche. A marier avec une saucisse aux lentilles”.

À l’époque du 16^ème et 17^ème siècle, la famille de PONTAC joua un rôle très important en Guyenne, et en particulier dans la région bordelaise.
En effet, le Comte Jacques de Pontac était conseiller, secrétaire du roi et greffier en chef de la Cour du Parlement de Bordeaux. Plus tard, il devint maire de la ville et son frère, Arnault de Pontac, évêque de Bazas. Ils possédaient à eux deux, de très vastes domaines dans la région… Le Comte Jacques de Pontac avait à lui seul, les domaines de la Tresne, Belin, Podensac, Beliet et bien d’’autres encore, dont en particulier le célèbre domaine de Haut-Brion, qui se prénommait alors Pontac Haut-Brion.

En 1985, le Comte de Pontac avait fait du Domaine de Pontac un rendez-vous de chasse, et à cette occasion, se fit nommer Seigneur de Monplaisir. C’est donc à cette date que le domaine prit l’appellation de Château Pontac Monplaisir.

À la Révolution, Pontac Monplaisir fut morcelé et appartint à lors à plusieurs propriétaires. En 1920, M. Auguste MAUFRAS acquit le domaine, dont le vignoble avait une superficie de 50 hectares. Pendant la guerre de 1940, la propriété fut négligée. Et c’est seulement en 1955, que le remembrement du vignoble en cépages nobles et la rénovation de tous les chais furent entrepris pour permettre de faire la mise en bouteille au Château, vu qu’auparavant, la récolte était vendue en fûts.

Dès lors, la vinification fut contrôlée par M. PEYNAUD, œnologue confirmé sur la place de Bordeaux. Au début des années 80, après avoir suivi une formation œnologique, Alain Maufras décidait de travailler son père Jean Maufras, afin de perpétuer la tradition familiale et de pratiquer des vinifications semblables aux Grands Crus Classés.

La propriété a obtenu en 2022 le label “Haute Valeur Environnementale” (HVE).

À l’heure actuelle, le vignoble s’étend sur 16 hectares, dont 3 hectares de blanc, 13 hectares de rouge.